La répression qui frappe les manifestants de Kiev suscite une émotion légitime. Il importe avant tout de stopper la violence. Mais cela n'interdit pas de s'interroger sur la façon dont l'événement est raconté. Le premier mot qui vient à l'esprit, quand on pense à l'Ukraine, c'est : assez ! Assez de sang versé. Assez de répression d'un pouvoir qui semble considérer que le char peut remplacer le dialogue. Assez de provocations aveugles - de part et (...)
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