L'attribution du prix Nobel de la paix à « l'Europe » a offert aux européistes idolâtres un répit inattendu. Les défenseurs patentés de l'Europe de Maastricht, de Lisbonne et du Traité sur la stabilité, la convergence et la gouvernance (TSCG) ont eu le triomphe immodeste dans les jours qui ont suivi l'annonce de la décision norvégienne. Dans un concert surréaliste, des universitaires, des journalistes et des hommes politiques ont entonné ad nauseam le même refrain : (...)
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