Malgré les échos d'avancées positives dans les négociations à la Havane, les adversaires d'une solution pacifiée au conflit se dévoilent dans une Colombie encore sous tension. Dans son bureau à Bogota, les yeux encore rivés sur son ordinateur portable, Ariel Avila Martinez se veut précis : « Il y a 5 raisons principales pour négocier avec la guérilla » (1). Coordinateur de l'observatoire du conflit Nuevo Arco Iris (créé en 1994), mon interlocuteur m'expose son (...)
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