Mardi 12 novembre, plus de 40 manifestations contre la précaritéétudiante ont eu lieu en France après l'immolation d'Anas K., étudiant lyonnais. Alors que le gouvernement cherche à temporiser, la galère étudiante devient une question éminemment politique à l'approche du 5 décembre. Reportage à Toulouse. « J'ai un pote à Paris, qui faisait ramollir ses pâtes dans de l'eau froide au lieu de les cuire, parce que le gaz, ça lui coûtait trop cher », raconte Paul, (...)