Nicolas Lambert a assisté, de mars à juillet 2003, au procès intenté par la compagnie pétrolière Elf contre ses anciens dirigeants pour abus de biens sociaux. Il a retenu des débats un ensemble d'échanges qui révèlent le fonctionnement d'un système occulte de versement de commissions destinées à alimenter une caisse noire afin de rémunérer des intermédiaires, des décideurs, des chefs d'États notamment africains, mais aussi à financer les partis politiques français. (...) (...)
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