Faut-il financer des lieux de culte musulmans sur fonds publics ? La question vient de ressurgir, rendue plus vive par la radicalisation islamiste. Le but serait d'éviter des prêches peu compatibles avec les principes de droit républicains et de tarir ainsi une des sources du fanatisme religieux. Dans cette hypothèse, les causes de nature sociale sont un peu vite passées sous silence. Résumons pour l'heure un argument ressassé : payons des lieux de culte au lieu de laisser (...)