Pendant des années, Jacqueline Sauvage et ses filles ont été les victimes parfaitement identifiées de violences exercées par le mari au sein de la cellule familiale. En 2012, pour faire cesser l'insupportable, elle tue son mari. Si le crime doit être puni, la condamnation à dix ans de prison, prise en appel le 4 décembre dernier, est incompréhensible et injuste compte tenu des circonstances. La Ligue des droits de l'Homme apporte son soutien à Jacqueline Sauvage et à ses (...)