Comme on pouvait le craindre, le projet du gouvernement de proroger de trois mois l'état d'urgence pose de graves problèmes de libertés publiques et individuelles. Pendant trois mois, pour les motifs les plus divers et sans contrôle préalable de la justice, soixante-six millions de personnes pourront : voir la police entrer chez elles de jour et de nuit afin de perquisitionner leur lieu de travail ou leur domicile et prendre une copie du contenu de leur ordinateur ou de leur (...)
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